Célèbration au Niger de la Journée Africaine des Télécommunications
Le Niger célèbre aujourd’hui 7 décembre, la Journée Africaine des Télécommunications. À cette occasion, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, M. Sani Maigochi, a livré un message dans lequel il a magnifié les actions salvatrices menées par les autorités nigériennes faisant du développement de ces secteurs une de leurs priorités.
Le thème retenu cette année est «renforcer les capacités d’innovation dans le secteur des TIC, afin de stimuler le développement socio-économique de l’Afrique ».
Dans son message, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique a justifié le choix de ce thème en expliquant qu’on assiste partout dans le monde à un développement fulgurant des technologies de l’information et de la communication. A cet effet, a-t-il dit, l’Union Africaine des Télécommunications considère que ces technologies sont des outils incourtournables pour révolutionner la société de l’information et ainsi mettre en œuvre les Objectifs de Développement Durable (ODD) grâce à leur rôle important de catalyseur.
En effet, a poursuivi le ministre, les TIC ont prouvé qu’elles jouent un rôle moteur dans le développement économique et social. Aujourd’hui, a-t-il indiqué, la priorité est de les mettre au service de la réalisation des ODD, l’un des projets les plus transformateurs que le monde ait connu depuis des décennies.
« Au Niger, de nombreuses initiatives dans l’agriculture, la santé, l’éducation, etc. illustrent bien le rôle moteur des TIC dans l’innovation au service du développement », a-t-il fait remarquer. Outre ces initiatives, le ministre a ajouté que son département a pris d’importantes mesures d’ordre juridique et règlementaire pour susciter le développement des TIC et favoriser leur accès et leur appropriation par les populations.
M. Sani Maigochi a ensuite assuré que les plus hautes autorités de notre pays ont fait du développement du secteur des Communications Electroniques une de leurs priorités. Ce qui, de fait, a permis d’opérer des reformes importantes, notamment l’adoption des lois portant règlementation des communications électroniques et création de l’Autorité de Régulation, l’attribution d’une licence 4G, le financement des infrastructures à fibre optique, à travers la dorsale transsaharienne (DTS), le développement de l’internet haut débit sur le mobile et l’accroissement des services financiers mobiles.
Toutes ces réformes, a souligné le ministre, s’inscrivent dans l’atteinte des objectifs sectoriels déclinés dans le Programme de Renaissance Acte 2 qui est de porter le taux de couverture national des TIC à 100% et le taux de pénétration des services de communications électroniques à 70% au sein de la population. « Nous devons donc innover pour devenir maître de notre destin et nous approprier le potentiel des TIC pour en faire un levier de croissance économique, un outil de bonne gouvernance et de gestion intelligente de nos infrastructures, nos villes, villages et nos ressources naturelles ; un outil de lutte contre les fléaux que sont les maladies endémiques, l’insécurité et le terrorisme et un outil pour le bien-être de nos populations », a-t-il déclaré.
Avec ONEP (Aïssa Abdoulaye Alfary)
Publié dans Société